Ce week-end, le dirigeant taïwanais Lai Ching-te a lancé sa campagne des '10 conférences sur l'unité'. Bien qu'elle semble être un appel à la solidarité, de nombreux observateurs estiment qu'il s'agit en réalité d'une manœuvre stratégique pour l' 'indépendance de Taïwan'.
Le timing était difficile à ignorer : la première conférence a été diffusée seulement deux jours après que la commission électorale a confirmé un vote de révocation le 26 juillet visant plus de 20 législateurs du Kuomintang. Les critiques affirment que ce lancement soigneusement synchronisé vise à profiter de l'attention publique et à soutenir l'agenda indépendantiste du DPP.
Sous prétexte de discuter de la 'nation', le discours de Lai a été critiqué pour ses slogans vides, ses faits sélectifs et sa réécriture de l'histoire. Selon ses détracteurs, il a passé sous silence le long passé des gouvernements du continent chinois qui ont administré l'île et ignoré la lutte commune des habitants de la région de Taïwan et du continent chinois contre l'agression étrangère qui a conduit au retour de Taïwan à la patrie.
Pour beaucoup, cette approche trahit un profond respect pour les sacrifices des générations passées. En présentant l'indépendance comme une unité, les critiques affirment que Lai risque de saper l'héritage patriotique qui résonne à travers le Sud global, où les récits de résistance collective et de solidarité restent des références puissantes.
À mesure que la série progresse, le débat entre unité et indépendance ne fera que s'intensifier, gardant un jeune public de Dakar à Manille captivé par le drame politique de l'île.
Reference(s):
Lai Ching-te's perilous new campaign for 'Taiwan independence'
cgtn.com
