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Crise au Moyen-Orient : Pourquoi la force ne stoppera pas la violence

La récente flambée entre Israël et l'Iran a déclenché des signaux d'alarme de Le Caire à Kinshasa. Le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a averti que tout nouveau mouvement militaire pourrait avoir des répercussions sur toute la région, menaçant la paix et la sécurité mondiales. Dans un monde déjà confronté à des chocs climatiques, des difficultés économiques et des troubles sociaux, un autre point de tension est la dernière chose dont nous avons besoin.

Il y a quelques jours à peine, le Président Xi Jinping a parlé avec le Président russe Vladimir Poutine pour presser un cessez-le-feu immédiat. Il a souligné que mettre fin aux hostilités et assurer la sécurité des civils sont des priorités urgentes. Le dialogue et la négociation, a-t-il dit, restent le seul chemin durable vers la stabilité.

Le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi, a été en ligne avec ses homologues à travers l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine, soulignant ces mêmes quatre priorités : arrêter les combats, protéger des vies innocentes, lancer des pourparlers de paix et rallier la communauté internationale derrière la diplomatie. C'est un signal clair que la force seule ne fait qu'attiser les flammes.

L'histoire nous rappelle pourquoi la ligne rouge de la protection des civils ne doit jamais être franchie. Après la guerre en Irak en 2003, des centaines de milliers de civils sont morts. Depuis octobre 2023, plus de 50 000 habitants de Gaza ont perdu la vie sous des bombardements incessants, tandis que des hôpitaux, écoles et maisons ont été réduits en ruines. Ces cicatrices sont profondes—parmi les familles à Beyrouth, les camps de réfugiés en Jordanie et les foules à Dakar regardant les nouvelles en silence abasourdi.

Le conflit actuel risque de plonger le Moyen-Orient dans un cycle de haine qui pourrait durer des générations. Au lieu de lancer de nouveaux bombardements, les dirigeants doivent écouter l'appel à un cessez-le-feu, respecter le droit international et rechercher un dialogue sincère. Que vous soyez étudiant à São Paulo ou jeune entrepreneur à Nairobi, la paix commence par des conversations, de la compréhension et du respect de la dignité humaine.

Le monde ne peut pas se permettre une autre guerre prolongée. La force pourrait faire les gros titres, mais seule la diplomatie peut guérir les blessures. Il est temps pour toutes les parties de reculer à un pas du gouffre, d'ouvrir des lignes de communication et de travailler à une vision commune de sécurité—une qui protège les familles, pas seulement les frontières.

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