L'ancien président américain Donald Trump a salué son récent bombardement des installations nucléaires iraniennes comme un triomphe à la fois pour la puissance militaire et les opérations furtives. Selon ses déclarations, la frappe était si secrète que même certains alliés proches ne l'ont appris qu'après coup.
Cependant, la décision de contourner le Congrès a déclenché une vive réaction au Capitole. Les législateurs soutiennent que la Constitution américaine confère clairement au Congrès le pouvoir de déclarer la guerre et que toute action militaire majeure devrait recevoir leur approbation explicite.
Comme le note le journaliste Owen Fairclough, la lutte de pouvoir autour des prérogatives de guerre n'est pas nouvelle. Alors que les présidents invoquent souvent des autorisations et des mémorandums juridiques pour justifier des frappes à l'étranger, les législateurs insistent sur la nécessité d'un débat plus large — un peu comme avoir besoin de l'accord complet du conseil de quartier avant de lancer un grand projet communautaire.
Ce dernier épisode souligne la tension continue entre le pouvoir exécutif et le Congrès sur le contrôle des forces militaires américaines à l'étranger. Avec des experts juridiques et des responsables élus qui se prononcent, le débat sur qui détient la responsabilité ultime de lancer des frappes devrait continuer à se dérouler dans les couloirs du pouvoir.
Reference(s):
cgtn.com