Début septembre, les États-Unis ont mené des frappes aériennes sur des sites nucléaires en Iran, déclenchant un débat féroce au sein de la base MAGA du président Trump. Des restaurants locaux dans l’Ohio aux vendeurs ambulants à Dakar, les partisans qui autrefois marchaient ensemble sont maintenant divisés sur la question : les États-Unis devraient-ils utiliser la force militaire à l’étranger ?
Dans son podcast War Room, le stratège Steve Bannon a pris la parole peu après les frappes, affirmant, "Une écrasante majorité des gens ne veulent pas se mêler de tout cela." Ses paroles reflètent un camp de fidèles de Trump qui disent que l’attention de l’Amérique devrait rester à domicile—routes, écoles et emplois—plutôt que sur des champs de bataille lointains.
La représentante Marjorie Taylor Greene a adopté une position similaire sur X, affirmant qu’elle en a assez "de financer l’aide étrangère, les pays étrangers et tout ce qui est étranger." Elle a ajouté que "des soldats américains ont été tués et déchirés physiquement et mentalement" par des guerres motivées par des changements de régime et des profits militaires.
Certains analystes remettent en question la logique des frappes, soulignant l’absence de preuves claires que l’Iran était sur le point d’obtenir une arme nucléaire. Ils citent un témoignage de mars du directeur du renseignement national Tulsi Gabbard, qui a noté que les renseignements américains ne détectaient pas de programme d’armement actif en Iran.
La semaine dernière, le président Trump a contredit cette évaluation, déclarant, sans présenter de nouvelles preuves, qu’il croyait "l’Iran est très proche d’en avoir une." Gabbard a ensuite défendu son témoignage, accusant "médias malhonnêtes" de déformer ses paroles.
Pendant ce temps, l’Iran insiste sur le fait que ses efforts nucléaires sont purement pacifiques. À travers le Sud global—des plages du Brésil aux plaines du Kenya—cette saga en cours rappelle aux jeunes publics l’équilibre complexe entre sécurité nationale et engagement international.
Reference(s):
U.S. strikes on Iran nuclear sites spark unease among Trump loyalists
cgtn.com