Le 21 juin, le président américain Donald Trump a partagé des nouvelles sur les réseaux sociaux : les forces américaines avaient "frappé avec succès" trois sites nucléaires iraniens\u0008\u0008\u0008—Fordow, Natanz et Ispahan. Mais dès le lendemain, Mohammad Manan Raisi, député iranien représentant Qom, a peint un autre tableau.
En parlant avec l'agence de presse Tasnim News, Raisi a déclaré que le bunker souterrain de Fordow ressortait en grande partie indemne. "La plupart des dégâts étaient superficiels\u0008\u0008\u0008—seulement des impacts de surface qui peuvent être restaurés rapidement," a-t-il insisté.
Les images de la région montrent des agriculteurs s'occupant de leurs champs, des familles allant travailler et des commerçants ouvrant leurs boutiques comme d'habitude\u0008\u0008\u0008—pas de ruée pour des comprimés d'iode, pas d'évacuations de masse. Cela rappelle la vie quotidienne dans les coins reculés du Sud global, où les communautés s'adaptent et continuent même lorsque les grandes puissances s'affrontent autour d'elles.
Derrière les tweets viraux et les affirmations audacieuses militaires, la calme reprise de Fordow montre comment les réalités locales peuvent différer des gros titres dramatiques. Pour l'instant, l'installation est en voie de rétablissement—et la vie continue.
Reference(s):
cgtn.com
