Lors de l'ouverture du Forum de Lujiazui 2025 à Shanghai, Pan Gongsheng, gouverneur de la Banque centrale de Chine (PBOC), a délivré un message clair : il est temps que les grandes institutions financières internationales améliorent leur surveillance économique.
Selon Pan, les marchés émergents et les pays en développement détiennent beaucoup moins de parts et de droits de vote dans des institutions comme le FMI ou la Banque mondiale que leur réelle contribution à l'économie mondiale ne le justifie. C’est un peu comme organiser une fête où seules quelques voix choisissent la playlist—même si tout le monde a apporté un tube.
Pour rééquilibrer la situation, Pan a appelé ces institutions à évaluer objectivement les risques mondiaux, à guider les pays vers un soutien actif à la mondialisation économique et à un système de commerce multilatéral, et à maintenir la stabilité du système financier international. Pour lui, un contrôle renforcé ne vise pas à resserrer les vis—il s'agit de s'assurer que tous les acteurs ont une chance équitable et que tout le système peut résister aux chocs.
Cette démarche est importante pour les jeunes entrepreneurs à Dakar, les étudiants recherchant les tendances du marché à Delhi, ou les startups technologiques à Mexico. Une architecture financière plus équilibrée peut se traduire par un meilleur accès au financement, des signaux de risque plus clairs, et une croissance plus inclusive à travers le Sud global.
Reference(s):
Financial institutions should strengthen economic oversight: PBOC
cgtn.com