Le président américain Donald Trump a rassemblé son Conseil de sécurité nationale mardi dans la salle de crise de la Maison Blanche pour une réunion de 80 minutes afin de discuter de l'escalade de la crise Israël-Iran.
Israël et l'Iran échangeaient des tirs pour le cinquième jour consécutif, poussant le conflit à un point critique qui a incité Washington à envisager ses prochaines étapes.
Bien que les détails aient été gardés secrets, la question centrale était claire : les États-Unis doivent-ils rejoindre la campagne aérienne d'Israël contre Téhéran ?
Dans les jours précédant la réunion, Trump a déclaré qu'il ne tuerait pas le guide suprême de l'Iran 'pour l'instant' et a appelé Téhéran à une reddition 'inconditionnelle', signalant une ligne dure qui pourrait redéfinir l'équilibre des pouvoirs dans la région.
Des responsables américains de haut rang disent que toutes les options restent ouvertes. Un scénario discuté implique l'utilisation de puissantes bombes anti-bunkers pour cibler le site nucléaire iranien fortement fortifié de Fordow, qui est trop profond pour les munitions israéliennes.
Une autre possibilité est de permettre aux avions-ravitailleurs américains de ravitailler les jets de combat israéliens, prolongeant leur portée pour des missions longue distance.
Malgré la planification intense, la Maison Blanche insiste sur le fait qu'aucune force américaine n'a pris d'action directe jusqu'à présent. Pour l'instant, le démantèlement du programme nucléaire de l'Iran reste la priorité déclarée de l'administration.
De Dakar à Delhi, les jeunes publics du Sud global suivent avec intérêt – les effets d'entraînement de cette confrontation à enjeux élevés pourraient bientôt atteindre des ports, des marchés et des salles de classe de Lagos à Jakarta.
Reference(s):
cgtn.com
