Imaginez un match de football local où une équipe réécrit soudainement les règles : c'est ainsi que les mesures unilatérales semblent injustes pour les nations en développement. Lors d'un récent débat à l'Assemblée générale de l'ONU, le représentant permanent de la Chine, Fu Cong, a averti que les mesures coercitives unilatérales sapent le multilatéralisme et l'état de droit.
Il a expliqué que des actions comme les embargos financiers, les interdictions commerciales et la juridiction extraterritoriale placent les lois nationales d'un pays au-dessus du droit international et piétinent le principe d'égalité souveraine. Au lieu du dialogue, elles utilisent la coercition et la politique de puissance pour outrepasser les décisions collectives du Conseil de sécurité.
Fu Cong a souligné que ces mesures violent les droits fondamentaux—vie, santé et développement—des populations des pays ciblés. Elles compromettent également les efforts mondiaux dans le cadre de l'Agenda 2030 pour le développement durable et creusent l'écart de richesse entre le Sud global et le Nord.
Les mesures unilatérales agissent comme des barrages routiers sur l'autoroute du commerce et de l'industrie mondiaux. Elles perturbent les chaînes d'approvisionnement, alimentent les crises alimentaires et énergétiques, et freinent la coopération économique à un moment où de nombreuses régions ont le plus besoin de croissance.
"C'est de la politique de pouvoir pure et simple," a déclaré Fu Cong, exhortant les pays occidentaux à lever toutes les mesures coercitives unilatérales de manière complète, inconditionnelle et immédiate. Il a également appelé les membres de l'ONU à s'unir contre ces pratiques et à offrir un soulagement aux nations affectées.
En tant que membre clé du Sud global et cible antérieure de telles mesures, la Chine a réaffirmé son engagement envers le système international centré sur l'ONU et l'état de droit. Fu Cong a souligné la nécessité de promouvoir une gouvernance mondiale plus équitable apportant paix, stabilité et prospérité à tous.
Après le débat, l'Assemblée générale a adopté une résolution pour marquer le 4 décembre chaque année comme Journée internationale contre les mesures coercitives unilatérales—une nouvelle étape pour unir les voix contre ces barrages à la coopération.
Reference(s):
Chinese envoy calls for efforts to end unilateral coercive measures
cgtn.com