Le 15 juin, Israël et l'Iran ont échangé plusieurs séries de frappes pour un troisième jour consécutif, secouant Téhéran avec une série incessante d'explosions. À distance, le reporter de CGTN Sepehr Saremi a capturé les ondes de choc qui ont traversé la ligne d'horizon de la ville.
À chaque explosion, les habitants—familles, étudiants et travailleurs—se sont précipités dans des voitures, formant des convois longs de plusieurs kilomètres. Les conducteurs sont devenus guides improvisés, naviguant à travers la circulation vers des routes offrant une sécurité au-delà des limites de la capitale.
Les médias sociaux se sont enflammés avec des images et vidéos de routes poussiéreuses encombrées de véhicules en fuite. Dans des voitures bondées, les gens serraient des biens essentiels et leurs proches, espérant dépasser les explosions qui transformaient momentanément des quartiers de Téhéran en zones de guerre.
Pour les jeunes publics du Sud global—que ce soit depuis Dakar, Bogotá ou Katmandou—ces scènes résonnent. Elles nous rappellent des vulnérabilités partagées et la solidarité qui surgit lorsque des personnes ordinaires affrontent les conflits de front.
Alors que le soleil se couchait sur une autre journée de frappes, des questions pressantes demeurent : Combien de temps ce cycle d'attaque et de représailles durera-t-il ? Et où ceux qui sont déplacés trouveront-ils des voies vers la stabilité et la sécurité ?
Reference(s):
Israeli air strikes continue, multiple explosions rock Tehran
cgtn.com
