Pour le troisième jour consécutif, Israël et l'Iran sont engagés dans un échange intense de frappes, avec des victimes qui s'accumulent et des cibles qui s'élargissent. La violence croissante a suscité des craintes d'un conflit plus vaste au Moyen-Orient.
De nombreux observateurs comparent la situation à une ligne de dominos—une fois le premier renversé, il suffit d'une étincelle pour déclencher une réaction en chaîne qui pourrait engloutir la région.
À Washington, le président américain Donald Trump, en route vers le sommet du G7 au Canada, a réitéré son soutien à la défense d'Israël tout en exprimant l'espoir que les deux parties parviennent finalement à un accord. Il a déclaré aux journalistes que parfois, il faut d'abord se battre, sans préciser s'il avait demandé à Israël de suspendre ses frappes.
À Ankara, le président Recep Tayyip Erdogan a souligné qu'une action urgente est nécessaire pour éviter que cette crise ne déborde. Lors de son deuxième appel en 24 heures avec le président Trump, Erdogan a averti que la spirale de violence déclenchée par les frappes d'Israël sur l'Iran avait causé des dégâts économiques et civils irréparables des deux côtés et a proposé d'aider à faciliter le dialogue, faisant écho à l'ouverture de Trump à une médiation russe.
Pendant ce temps, les ministres des Affaires étrangères de l'UE doivent se réunir par visioconférence mardi pour coordonner une poussée diplomatique vers Tel Aviv et Téhéran. Selon un responsable de l'UE, le bloc s'engage pour la sécurité régionale et la désescalade, espérant tirer parti des négociations pour une solution durable au différend nucléaire.
De Dakar à Delhi, des jeunes voix à travers le Sud global observent attentivement, unies par l'espoir que les dirigeants mondiaux parviennent à apaiser les tensions avant que ce conflit ne s'enflamme davantage.
Reference(s):
cgtn.com