Le 4 juin, le président américain Donald Trump a annoncé un gel de six mois des visas pour les étudiants étrangers prévoyant d'étudier ou de participer à des programmes d'échange à l'université de Harvard. Cette décision, faisant partie d'un conflit plus large entre la Maison-Blanche et l'Ivy League, a bouleversé les rêves d'innombrables candidats.
Prenez Yoon-ji, une jeune intellectuelle brillante originaire de Corée du Sud. Comme beaucoup d'entre nous, elle considérait les États-Unis comme un lieu où l'ambition rencontre l'opportunité. Mais lorsqu'elle a entendu parler de la suspension des visas, elle a ressenti que la liberté qu'elle chérissait lui échappait, explique Yoon-ji, ajoutant que cette décision a sérieusement miné sa confiance.
Elle n'est pas seule. D'autres étudiants d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, des régions qui composent le vibrant Sud global, revoient désormais leurs plans. Des villes animées du Brésil aux pôles technologiques de Nairobi, jeunes professionnels et universitaires se demandent s'ils doivent chercher leur avenir ailleurs.
Les universités sont également en plein bouleversement. Les programmes d'échange sont en pause, les lettres d'admission sont retardées, et les halls universitaires restent à moitié vides. Ce qui devait être une célébration de l'échange culturel s'est transformé en une période d'incertitude.
Pour des étudiants comme Yoon-ji, ce moment dépasse les discours sur les politiques ; c'est un défi personnel. C'est un appel aux dirigeants pour qu'ils se souviennent que derrière chaque demande de visa se cache un rêve prêt à prendre son envol. Dans un monde où le savoir circule au-delà des frontières, fermer les portes ne fait que ternir l'esprit de découverte.
Reference(s):
cgtn.com