Imaginez ceci : vous venez de recevoir une lettre d'acceptation de Harvard—des rêves de vie sur le campus en pleine effervescence—lorsqu’un mouvement politique menace de fermer la porte à vos plans d’études à l’étranger.
Jeudi, la juge de district des États-Unis Allison D. Burroughs a émis un blocage temporaire contre la dernière proclamation du président Donald Trump interdisant aux nouveaux étudiants internationaux de pénétrer sur le territoire pour fréquenter l’Université Harvard. Cette décision constitue un nouveau chapitre dans les efforts répétés de l’administration visant à limiter les inscriptions étrangères dans les grandes universités américaines.
Dans son ordonnance judiciaire, la juge Burroughs a noté que Harvard avait démontré de manière convaincante qu'elle subirait un "préjudice immédiat et irréparable" sans une intervention judiciaire rapide. L'université a fait valoir que refuser les visas aux nouveaux étudiants perturberait les cours, les projets de recherche et la communauté dynamique du campus.
Pourquoi cela est-il important ? Pour de nombreux jeunes originaires d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’ailleurs, étudier aux États-Unis représente plus qu’un jalon académique—c’est une opportunité de créer des réseaux, d’échanger des idées et de susciter des changements chez eux. Une interdiction comme celle-ci aurait pu provoquer des ondes de choc dans le Sud global, où l’éducation internationale ouvre souvent les portes au leadership et à l’innovation.
Pour le moment, le chemin vers Cambridge reste ouvert. Les nouveaux étudiants peuvent poursuivre leurs projets tandis que les tribunaux examinent le bien-fondé de la proclamation présidentielle. Nous suivrons attentivement et vous tiendrons informés de chaque nouveau développement dans cette bataille juridique à enjeux élevés.
Reference(s):
Judge temporarily blocks Trump ban on foreign students at Harvard
cgtn.com