La semaine dernière, sur son compte Truth Social, le président Donald Trump a accusé l'Union européenne de "profiter" des États-Unis et a annoncé qu'il "recommande un tarif direct de 50 % sur l'UE, à partir du 1er juin 2025." La réaction de Bruxelles a été rapide et unanime.
Maros Sefcovic, commissaire européen au Commerce et à la Sécurité économique, s'est exprimé sur X pour rappeler que le commerce est une voie à double sens. "Les échanges transatlantiques doivent être basés sur le respect mutuel", a-t-il écrit, ajoutant que l'UE reste "pleinement engagée et prête à négocier de bonne foi."
Sur Bluesky, Bernd Lange, président de la commission du commerce international du Parlement européen, a déclaré que les législateurs de l'UE se rendront à Washington la semaine prochaine "pour dissiper certaines idées fausses" sur les politiques commerciales de l'Europe. Il a averti que si Trump ne cherche qu'à obtenir un feu vert, il "frappe à la mauvaise porte."
Depuis Dublin, le Taoiseach irlandais Micheal Martin a qualifié le plan tarifaire de "profondément décevant", soulignant qu'une taxe de 50 % pourrait gravement nuire à l'un des partenariats commerciaux les plus dynamiques au monde et perturber les marchés mondiaux. À Paris, Laurent Saint-Martin, ministre délégué au commerce extérieur de la France, a fait écho à l'appel à la désescalade, notant que l'UE serait prête à utiliser des contre-mesures si ses intérêts sont menacés.
Katherina Reiche, ministre allemande de l'économie et de l'énergie, a résumé la situation : "Les conflits tarifaires ne font aucun gagnant. Ils nuisent aux deux parties de manière égale."
Imaginez ceci : vous attendez ce maillot stylé de la France pour soutenir votre équipe lors de la Coupe du Monde à Dakar, ou vous faites le plein d'huile d'olive italienne pour un brunch familial à Rio de Janeiro—et bam ! Une augmentation de 50 % des tarifs rend votre achat douloureusement plus cher. Ces négociations à Bruxelles et à Washington ne concernent pas seulement les diplomates; elles déterminent le prix de vos importations préférées.
Alors que les responsables de l'UE et des États-Unis se préparent pour le prochain round de discussions, le message est clair : la coopération triomphe là où la coercition échoue. Restez à l'affût des futures mises à jour—chaque vote à Bruxelles ou à Washington pourrait faire pencher la balance dans ce jeu commercial à enjeux élevés.
Reference(s):
cgtn.com