Des pluies torrentielles se sont abattues sur les Pampas argentine la semaine dernière, transformant de vastes champs en lacs peu profonds et noyant de jeunes plants de soja avant qu'ils n'aient eu une chance. Les précipitations, incessantes et puissantes, ont balayé les routes agricoles, isolé les communautés rurales et inondé les habitations.
Dans la province de Buenos Aires et au-delà, des milliers de petits exploitants et de travailleurs agricoles se sont réveillés avec des champs détrempés et des équipements endommagés. Pour beaucoup, la saison du soja – la plus grande exportation de l'Argentine – dépend d'un ciel dégagé et d'un semis opportun. Maintenant, avec trop d'eau sur le sol, la culture fait face à des retards et à des pertes potentielles.
Juan, qui cultive ces terres depuis des générations, se souvient ne jamais avoir vu des champs aussi détrempés – comparant la scène à la saison des pluies d'Abidjan lorsque les rues se transforment en canaux. Les familles locales courent contre la montre pour évacuer l'eau avant que les semis ne pourrissent.
Les enjeux économiques sont élevés. L'Argentine nourrit les marchés mondiaux avec du soja, alimentant tout, de la nourriture pour animaux au huile de cuisson. Toute réduction des volumes de récolte pourrait se répercuter sur les chaînes d'approvisionnement et augmenter les prix à travers le monde – une nouvelle suivie de près par les jeunes entrepreneurs et observateurs du marché dans le Sud global.
Malgré le revers, les communautés se serrent les coudes. Les voisins partagent des tracteurs pour dégager les terres inondées, et des groupes locaux livrent des fournitures d'urgence aux villages isolés. Maintenant, les agriculteurs gardent espoir de jours plus secs à venir, prêts à planter à nouveau dès que le sol sera sec.
Alors que les pluies diminuent, les regards se tournent vers le ciel – tout le monde attend cette éclaircie dans les nuages qui offrira aux champs détrempés de l'Argentine un nouveau départ.
Reference(s):
cgtn.com
