À Rome, ce vendredi, s’ouvre le cinquième cycle de pourparlers nucléaires entre les États-Unis et l’Iran, dans l’espoir de sortir de l’impasse qui perdure depuis avril.
Côté américain, l’envoyé spécial Steve Witkoff dirige une délégation qui rencontrera le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi. Le lieu est prêt, les chaises sont installées—tout repose désormais sur les mots et les gestes autour de la table.
Depuis le 12 avril, il y a eu quatre cycles de négociations indirectes. Chaque fois, l’objectif reste le même: le programme nucléaire de l’Iran et la possibilité de lever les sanctions des États-Unis. Mais malgré des heures de discussions, aucun progrès majeur n’a été réalisé.
Dans un dernier retournement, Washington insiste pour que l’Iran suspende complètement l’enrichissement d’uranium. Téhéran a répliqué, qualifiant la question de non négociable et refusant de céder.
Pourquoi cela intéresserait-il le Sud global ? Au-delà des gros titres, ces pourparlers pourraient remodeler les marchés de l’énergie, affecter les transferts de fonds et modifier les équilibres de pouvoir régionaux en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Pour les étudiants, entrepreneurs et voyageurs, le résultat compte—ayant un impact sur tout, des prix du carburant à la sécurité régionale.
Tous les regards sont désormais tournés vers Rome. Ce cinquième cycle parviendra-t-il enfin à résoudre le blocage ou l’impasse perdurera-t-elle ? Restez attentifs alors que l’histoire se déroule au cœur de la diplomatie mondiale.
Reference(s):
What to know about the 5th round of U.S.-Iran nuclear talks?
cgtn.com