Imaginez être un jeune entrepreneur à Dakar ou São Paulo, avec de grandes idées mais personne pour vous soutenir. Sur le continent chinois, les entreprises privées ont généré près de 60 % du PIB, mais les fondateurs rencontrent souvent des obstacles : règles de prêt strictes, marchés fermés et tracasseries administratives. Cela est sur le point de changer.
Le 20 mai 2025, la Loi de Promotion de l'Économie Privée entrera en vigueur sur le continent chinois. C'est le premier cadre juridique global conçu pour égaliser les chances : concurrence équitable, protections juridiques renforcées et accès égal aux financements et ressources.
"Cette loi, c'est comme ouvrir des fenêtres dans un train bondé," déclare Li Wei, qui dirige une startup de design à Shenzhen. "Pendant des années, nous avons eu l'impression d'être bloqués avec des options limitées. Maintenant, je vois un réel espoir de croissance et d'innovation."
La professeure Zhang, experte juridique de l'Université de Tsinghua, explique que la loi s'attaque à des problèmes anciens — notamment les écarts de financement — mais que la mise en œuvre locale sera cruciale. "L'intention politique est claire, mais une application cohérente dans les régions déterminera le succès," note-t-elle.
Les défis demeurent — bureaucratie locale, fluctuations du marché et concurrence mondiale — mais ce jalon marque un tournant. Pour les jeunes rêveurs du Sud global, c'est une preuve que des politiques audacieuses peuvent ouvrir des portes vers de nouvelles opportunités.
Reference(s):
cgtn.com
