Que vous lisiez ceci depuis Dakar, São Paulo ou Phnom Penh, la situation humanitaire à Gaza frappe fort : la plupart des familles risquent de souffrir de la faim. Dimanche, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé la levée du blocus pour permettre l'entrée d'une "quantité de base" d'aide alimentaire, visant à éviter une famine imminente.
Le bureau de Netanyahu n'a pas donné de date de début exacte ni détaillé le mécanisme, mais le radiodiffuseur d'État Kan a rapporté que les livraisons commenceraient "immédiatement", avec des ONG internationales gérant la distribution pour l'instant\u00151puisqu'un nouveau système dirigé par les États-Unis est encore en cours d'installation.
Le gouvernement affirme que cette mesure suit une recommandation militaire et répond "au besoin opérationnel d'intensifier les combats pour vaincre le Hamas." Les responsables ont averti que sans nourriture, la crise pourrait "compromettre la poursuite de l'opération 'Chariots de Gideon'," terme utilisé par Israël pour sa récente vague de frappes aériennes et de troupes supplémentaires au sol.
"Israël agira pour empêcher le Hamas de prendre le contrôle de la distribution de l'aide afin de s'assurer que l'aide ne tombe pas entre les mains des militants," ajoute la déclaration, reflétant les profondes préoccupations liées à une possible diversion des ressources.
Netanyahu a partagé la décision lors d'une réunion tardive du cabinet sans vote officiel. Mais des figures clés de sa coalition d'extrême droite\u00151le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir et le ministre des Finances Bezalel Smotrich\u0015ont menacé de démissionner si les livraisons d'aide reprenaient.
Pendant ce temps, les agences des Nations Unies tirent la sonnette d'alarme depuis le 2 mars, date du début du blocus. En mai, la Classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire a rapporté que 93% des résidents de Gaza sont confrontés à une insécurité alimentaire à des niveaux de crise ou de catastrophe.
Reference(s):
cgtn.com