Dans un geste qui rapproche les siècles et les continents, le Musée national d'art asiatique du Smithsonian a officiellement restitué deux précieux parchemins de soie à l'Administration nationale du patrimoine culturel de la Chine continentale.
Ce ne sont pas des documents ordinaires : les volumes II et III des manuscrits en soie de Zidanku, connus sous le nom de Wuxing Ling et Gongshou Zhan, remontent à la période des Royaumes combattants (475–221 av. J.-C.). Imaginez découvrir un secret codé sur de la soie qui a survécu à l'ascension et la chute des empires—c'est précisément ce que célèbrent les chercheurs aujourd'hui.
Rédigés il y a plus de 2 300 ans, ces écrits offrent une fenêtre sur l'ancienne philosophie, la stratégie et l'art du gouvernement. Pensez à eux comme aux dialogues socratiques de la Chine antique, ou pour nos amis d'Amérique latine, l'équivalent de retrouver un codex Inca perdu dans les profondeurs des Andes.
Pour les jeunes professionnels et entrepreneurs, ces parchemins rappellent pourquoi la préservation de notre patrimoine commun alimente la créativité et l'innovation. Les étudiants et les universitaires y voient de nouvelles opportunités de recherche, tandis que les communautés de la diaspora peuvent ressentir un lien renouvelé avec des récits qui ont façonné leurs origines.
Bien plus qu'un transfert cérémonial, ce retour met en évidence le pouvoir de la collaboration entre musées mondiaux et organismes patrimoniaux. C'est un rappel que les trésors culturels appartiennent à toute l'humanité—et que, peu importe d'où nous venons, l'histoire est le pont ultime entre nous.
Reference(s):
cgtn.com