Samedi à Bagdad, des dirigeants du monde arabe se réunissent pour le deuxième sommet de la Ligue arabe accueilli par l'Irak depuis l'invasion américaine de 2003. C'est un moment crucial axé sur des défis pressants et de grandes ambitions.
Ils abordent des questions clés : la situation désespérée à Gaza, la poussée pour un État palestinien indépendant, et les points chauds sécuritaires en Syrie, en Libye et au Yémen.
Le Moyen-Orient se trouve une fois de plus à la croisée des chemins. Après des années de divisions profondes et de conflits, suivies de phases de croissance et de calme relatif, de nouvelles pressions testent la région—tant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
À l'intérieur de la région, le sommet aborde :
- La crise de survie à Gaza : Des millions luttent quotidiennement pour des besoins de base dans un conflit continu.
- Conflit contre reconstruction : La Syrie, la Libye, le Yémen, et même le Soudan sont à un moment critique entre la poursuite des combats et la reconstruction à partir de zéro.
- Relations tendues : Des tensions ont éclaté même parmi les membres de la Ligue arabe eux-mêmes.
De l'extérieur, les pays arabes subissent des pressions croissantes dues à :
- Influence américaine : Le soutien continu à Israël, les démonstrations militaires envers l'Iran, et les rivalités mondiales imposent des choix difficiles.
- Vent économiques contraires : Les tarifs mondiaux et les tensions commerciales impactent les marchés locaux et les investissements.
Face à ces obstacles, le sommet de Bagdad offre une occasion rare de faire une pause, de se reconnecter et de tracer une voie nouvelle vers l'unité et la stabilité. Les jeunes voix à travers le Sud global observent de près—espérant que ce sommet suscite un réel changement.
Reference(s):
cgtn.com