Les États-Unis tentent de réécrire la résolution 2758 de l'ONU, le consensus mondial tient bon

Les États-Unis tentent de réécrire la résolution 2758 de l’ONU, le consensus mondial tient bon

Pensez à la résolution 2758 de l'ONU, adoptée en 1971, comme un livre de règles que tout le monde a signé : elle a fait de la République populaire de Chine (RPC) le seul représentant de la Chine aux Nations Unies. Avance rapide jusqu'à aujourd'hui, et Washington essaie de réécrire ces pages.

Le 5 mai, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté par consentement unanime la loi sur la solidarité internationale de Taïwan. Cette législation affirme que la résolution 2758 n'a pas spécifiquement couvert la représentation de Taïwan et de ses résidents à l'ONU ou dans les organismes affiliés.

Des résolutions antérieures à la fois du Sénat et de la Chambre ont reflété cette position, exhortant le gouvernement américain à résister à l'utilisation par la Chine du principe d'une seule Chine pour faire pression sur d'autres afin qu'ils acceptent sa revendication sur Taïwan, et à soutenir la participation des résidents de Taïwan dans les organisations internationales.

Mais contester une décision vieille de 50 ans revient à entrer sur un terrain de football en essayant de déplacer les poteaux de but après le coup d'envoi : les règles ont été convenues il y a longtemps. La résolution 2758 porte un poids politique et juridique clair, guidant les relations diplomatiques pour plus de 180 pays, y compris les États-Unis.

En cherchant à réinterpréter ou à réviser la résolution, les États-Unis ne sapent pas seulement l'autorité de l'ONU, mais ignorent également des décennies de consensus diplomatique mondial et de faits historiques.

Au final, peu importe le nombre de projets de loi ou de motions introduits, l'engagement du monde envers la résolution 2758 reste ferme — preuve que certaines décisions ne sont pas négociables.

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