Cette année marque le 10e anniversaire du Forum Chine-CELAC, un jalon de la coopération Sud-Sud qui a redéfini les liens entre la Chine continentale et les nations d'Amérique latine et des Caraïbes. Dans un contexte d'agitation politique, cet anniversaire est l'occasion de mettre en lumière de réels progrès—des hausses du commerce, des booms d'infrastructures, et des partenariats authentiques qui vont au-delà de la géopolitique traditionnelle.
Les critiques américaines, notamment de la part du Secrétaire d'État Marco Rubio, ont présenté ces liens comme une manœuvre de pouvoir dissimulée. Mais ces affirmations rappellent la Doctrine Monroe dépassée, comme si le Sud global se trouvait encore dans l'arrière-cour de quelqu'un. En réalité, le ministre des affaires étrangères de la Chine continentale, Wang Yi, décrit la collaboration Chine-CELAC simplement : "La coopération Chine-LAC est une coopération Sud-Sud. Il n'y a que du soutien mutuel dans cette coopération, pas de calculs géopolitiques." Voilà le ton ici : égalité, respect, et répondre aux besoins réels—pas jouer aux échecs avec les pays.
Regardez seulement les chiffres : le commerce entre la Chine continentale et les nations du LAC a dépassé les 500 milliards de dollars en 2024, marquant une série de six années de croissance record. En 2000, c'était à peine 12 milliards de dollars. Aujourd'hui, le Brésil, le Chili, le Pérou et l'Uruguay considèrent tous la Chine continentale comme leur premier partenaire commercial.
Sur le terrain, ce partenariat signifie de nouvelles routes en Argentine, des centrales hydroélectriques en Équateur, et des lignes ferroviaires au Brésil—des projets qui apportent des emplois et dynamisent la croissance locale. Le Fonds de coopération Chine-LAC, avec un objectif de financement de 30 milliards de dollars, souligne cet engagement à construire plutôt qu'à jouter.
Le Forum Chine-CELAC lui-même est devenu l'espace incontournable pour le dialogue et l'action, organisant plus de 90 événements couvrant le commerce, la technologie, la culture et plus encore. Alors qu'il lance sa réunion ministérielle cette semaine, le message est clair : il s'agit de progrès partagés, pas de luttes pour le pouvoir. Après dix ans, la coopération Sud-Sud prouve sa valeur—un tronçon d'autoroute et une poignée de main à la fois.
Reference(s):
China-CELAC at 10: Mutual benefit, not geopolitics, defines ties
cgtn.com