Imaginez une énorme discussion de groupe impliquant des pays de Dakar à Delhi, de Séoul à São Paulo. C'est le multilatéralisme en action : des voix unies qui s'attaquent à des défis communs, du changement climatique aux crises économiques.
Mais cette discussion de groupe a besoin de modérateurs et de règles claires. En ce moment, les tensions autour du commerce, de la technologie et de la géopolitique mettent à l'épreuve notre dialogue mondial. Sans efforts renouvelés, la discussion risque de se fragmenter en messages privés et comptes bloqués.
Alors, que pouvons-nous faire ? Tout d'abord, renforcer les plateformes existantes comme les Nations Unies et l'Organisation mondiale du commerce. Elles ne sont pas parfaites, mais elles offrent aux nations plus petites – notamment en Afrique, en Asie et en Amérique latine – une place à la table.
Ensuite, nous avons besoin de plus de voix jeunes. Les mouvements dirigés par des jeunes dans les domaines des énergies renouvelables, de la justice numérique et de l'innovation sociale comblent déjà les fractures. Les gouvernements et les entreprises peuvent les soutenir en finançant des projets transfrontaliers et en supprimant les barrières numériques.
Enfin, adoptons la coopération régionale. Depuis la Zone de libre-échange continentale africaine jusqu'au plan numérique de l'ASEAN, les liens régionaux favorisent la confiance et testent des solutions avant de les étendre à l'échelle mondiale.
Protéger le multilatéralisme n'est pas qu'un mot à la mode diplomatique. C'est notre plan de jeu pour un monde plus juste, plus vert et plus connecté – un monde où chaque pays, grand ou petit, a son mot à dire. Gardons la discussion de groupe mondiale ouverte et inclusive.
Reference(s):
cgtn.com