Dans un accord qui semblait être gagnant-gagnant, le Royaume-Uni et les États-Unis ont décidé de réduire les tarifs sur tout, de l'acier aux voitures. Mais les politiciens britanniques sont divisés \u000d\u000a\u000a\u000d– certains célèbrent, d'autres protestent.
Lors d'une conférence de presse jeudi, le Premier ministre Keir Starmer, parlant par téléphone depuis le bureau ovale aux côtés du Président américain Donald Trump, a salué la mesure comme 'historique.' En vertu de l'accord, les exportations britanniques d'acier et d'aluminium vers les États-Unis feront face à des tarifs nuls, tandis que jusqu'à 100 000 voitures fabriquées au Royaume-Uni par an verront les droits passer de 27,5 % à seulement 10 %.
Les agriculteurs ont également eu leur part : un quota de 13 000 tonnes de boeuf sans tarif, avec une promesse que les normes alimentaires britanniques ne seront pas compromises. En revanche, le Royaume-Uni lèvera les droits sur l'éthanol américain, ouvrant un nouveau marché. Starmer affirme que ces réductions entreront en vigueur 'dès que possible.'
Cela semble génial, non ? Pourtant, chez eux, les premières pages sont moins impressionnées. Les médias soulignent que le taux de 10 % ne s'applique qu'à ces 100 000 voitures \u000d– le reste des exportations britanniques continue de faire face à des tarifs élevés aux États-Unis. Pour beaucoup, l'accord phare ressemble plus à une substitution à mi-temps qu'à un grand chelem.
Kemi Badenoch, leader du Parti conservateur, a critiqué l'accord sur les réseaux sociaux : "Nous avons réduit nos tarifs \u000d– l'Amérique a triplé les siens. Keir Starmer a appelé cela 'historique.' Ce n'est pas historique, nous avons simplement été roulés !"
Le chef des Libéraux-Démocrates Ed Davey a également partagé cet avis, avertissant que les emplois et entreprises britanniques sont toujours sous pression : "Les tarifs de Trump continueront de frapper nos industries. La seule issue à cette guerre commerciale est de rester solidaires avec nos alliés européens et du Commonwealth."
Pour certains jeunes traders à Lagos ou entrepreneurs à Buenos Aires, les gros titres rappellent que les accords commerciaux mondiaux ne sont jamais simples. Alors que les négociations avancent, la vraie question reste : cet accord ravivera-t-il le commerce entre le Royaume-Uni et les États-Unis, ou laissera-t-il plus de trous que de pansements ?
Reference(s):
UK-U.S. tariff deal sparks mixed reactions across political spectrum
cgtn.com