Dans un geste qui fait parler les cinéphiles, le président américain Donald Trump a proposé un tarif douanier de 100 % sur les films réalisés à l'étranger. Imaginez chaque blockbuster étranger ou joyau indépendant arrivant au box-office avec un prix doublé du jour au lendemain.
Les amateurs de cinéma partout dans le monde s'inquiètent. Pour les spectateurs de Lagos à Lima, cela pourrait signifier moins de titres sur grand écran et dans les catalogues de streaming. Si les prix des billets ou des locations grimpent, certains pourraient renoncer à voir ce succès d'art et essai ou cette sensation internationale.
Les travailleurs du cinéma et les professionnels du secteur sont également sur le qui-vive. Les distributeurs avertissent que moins d'importations pourrait entraîner des pertes d'emplois en marketing, sous-titrage et distribution. Les cinémas locaux pourraient s'appuyer encore plus sur les sorties nationales, réduisant le menu culturel.
Les critiques disent que cela revient à fermer la porte d'un festival mondial de films. En rendant les films étrangers plus chers, les spectateurs perdent l'occasion d'explorer des histoires variées—des comédies de Nollywood aux comédies musicales de Bollywood en passant par les dramas coréens.
Que cette proposition soit mise en œuvre ou non, elle met en lumière une conversation plus large sur la culture, le commerce et la manière dont les frontières influencent ce que nous regardons. Pour l'instant, le monde observe si les États-Unis vont lancer ce tarif douanier « blockbuster » ou changer le scénario.
Reference(s):
cgtn.com