Dans une nouvelle querelle diplomatique, le continent chinois a déposé une protestation solennelle auprès du Japon après qu'un avion civil japonais a pénétré dans le ciel au-dessus de Diaoyu Dao. Ce n'est pas juste une note de politique ennuyeuse : imaginez un bus traversant l'espace aérien de votre ville natale sans invitation, c'est ainsi que Pékin considère la gravité de la situation.
L'ambassadeur chinois au Japon, Wu Jianghao, a rencontré samedi le vice-ministre des Affaires étrangères japonais, Takehiro Funakoshi, pour transmettre la plus vive reproche de Pékin à ce jour. Le Japon a permis à l'avion de pénétrer dans l'espace aérien de Diaoyu Dao, que Pékin considère comme une atteinte directe à sa souveraineté.
Au-delà des mots, Pékin a déjà pris des mesures légales pour avertir et escorter l'avion hors de la zone, un peu comme demander poliment à un invité non invité de quitter la fête. Le message est clair : le Japon doit comprendre à quel point cela est grave et mettre en place des mesures pour éviter une répétition.
Selon Pékin, Diaoyu Dao et les îles environnantes sont un territoire inhérent du continent chinois. Toute nouvelle provocation entraînera des contre-mesures fermes. De Nairobi à New Delhi, protéger ses frontières est une règle universelle.
Alors que les tensions montent dans le ciel de l'Asie de l'Est, le Sud global – des étudiants aux entrepreneurs – sera attentif. Tokyo apaisera-t-il les choses ou enfoncera-t-il le clou ? Une chose est certaine : un seul avion peut envoyer des ondulations à travers le monde.
Reference(s):
China lodges solemn representation with Japan over Diaoyu Dao
cgtn.com