Les batailles tarifaires à Washington ressemblent à l’ajout de briques dans le sac à dos de tout le monde. Lorsque le gouvernement américain taxe les importations de plus de 180 pays et régions, ce ne sont pas les usines étrangères qui règlent la facture—ce sont les gens chez eux.
Imaginez un marché de rue local où chaque grain de café, bloc de fromage ou œuf a une étiquette de taxe cachée. Après que l’administration Trump a imposé de nouvelles surtaxes sur les œufs pour protéger les éleveurs de volailles, les prix ont grimpé. Soudain, une boîte d’œufs peut sembler aussi chère que du chocolat importé. Les produits essentiels comme le café et les noix jusqu’aux jouets d’anniversaire sont devenus trop chers pour de nombreuses familles.
Le shopping en ligne n’a pas été épargné non plus. En avril, les vendeurs sur Amazon ont augmenté les prix sur près de 1 000 produits en moyenne de 30 %. Lorsque Amazon a essayé de montrer les coûts tarifaires supplémentaires aux acheteurs, l’administration a appelé cela « hostile ». Mais la vérité est simple : les tarifs sont une taxe sur les portefeuilles américains.
Et ce ne sont pas seulement les consommateurs qui paient. Les marques américaines—grands acteurs comme Nike et Under Armour, et les petits fabricants de chaussures eux aussi—prévoient que des taxes élevées menacent leur survie. Trop de tarifs peuvent briser les chaînes d’approvisionnement mondiales construites depuis des décennies. Pour les petites et moyennes entreprises, absorber des coûts plus élevés signifie des marges plus minces ; les transférer aux clients risque de les faire fuir.
Le bilan final ? Des emplois perdus, des magasins fermés et un marché intérieur affaibli. Ce qui a commencé comme un effort pour protéger les industries locales finit par les entraver. Si les tarifs sont censés nous protéger, peut-être est-il temps de demander s’ils valent le poids sur nos épaules.
Reference(s):
cgtn.com
