Dans une vague de violence choquante, des combattants paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (RSF) ont déferlé sur Al-Nuhood, une ville de l'État du Kordofan occidental, dans le sud-ouest du Soudan, au cours des deux derniers jours, tuant au moins 300 personnes. Le ministère des Affaires étrangères soudanais a condamné les raids comme 'des crimes contre l'humanité,' accusant les RSF de cibler les victimes selon des critères ethniques.
Les responsables disent que le bain de sang à Al-Nuhood a déclenché une urgence humanitaire, les survivants fuyant vers les villages voisins. Les témoins décrivent des rues transformées en scènes de chaos et de peur alors que les familles cherchaient la sécurité au milieu des attaques incessantes.
Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies et la communauté internationale à aller au-delà des réponses 'clémentes' aux actions des RSF. Des diplomates et des militants à travers le Sud global ont repris cet appel, demandant des mesures plus fortes pour protéger les civils et tenir les auteurs pour responsables.
Les RSF n'ont pas émis de réponse à ces accusations. Pendant ce temps, les communautés du Kordofan occidental restent en alerte, se préparant à d'éventuelles nouvelles incursions alors que les groupes humanitaires s'efforcent de fournir de l'aide et un soutien à ceux déplacés par la violence.
Cette tragédie a résonné bien au-delà des frontières du Soudan. De jeunes militants du Sahel en Afrique de l'Ouest aux centres urbains d'Amérique latine partagent des mises à jour, des souvenirs et des appels à la paix. La diaspora soudanaise s'est tournée vers les réseaux sociaux pour exiger justice pour les victimes d'Al-Nuhood. C'est un rappel que dans notre monde interconnecté, les voix du Sud global peuvent s'unir pour pousser à un véritable changement.
Reference(s):
Paramilitary attacks kill at least 300 in SW Sudan in 2 days: gov't
cgtn.com