Les États-Unis ont lancé leur tempête de 'tarifs réciproques' le 2 avril, espérant bouleverser le commerce mondial. Mais un mois plus tard, le véritable choc se produit chez eux.
Promenez-vous dans n'importe quel quartier de New York, et vous entendrez la même rengaine : des prix plus élevés, des portefeuilles plus serrés. Le banquier Tim Wallace prévient que ces taxes supplémentaires ne toucheront pas seulement les entreprises—elles arriveront directement dans les poches des clients.
Pendant ce temps, l'enseignante Kateleen Mcdougal dresse un tableau plus sombre : elle appelle cela une blessure auto-infligée qui entraîne l'Amérique d'une économie de superpuissance vers le bord du désastre. C'est comme se donner une tape sur le poignet en espérant de meilleurs réflexes.
Pour les jeunes professionnels jonglant avec les factures dans les marchés de Dakar ou les étudiants universitaires budgétisant leurs repas à Bogotá, le message est clair : lorsqu'une économie géante utilise des tarifs comme un instrument contondant, les répercussions se font sentir depuis Main Street USA jusqu'aux marchés du Sud global.
Après un mois, les Américains se rendent compte que les politiques commerciales conçues pour protéger peuvent finir par nuire aux personnes qu'elles sont censées servir. Et au fur et à mesure que des voix de tous horizons s'y ajoutent, la question demeure : cette tempête en vaut-elle les conséquences ?
Reference(s):
cgtn.com