Lorsque le président américain Donald Trump a annoncé des tarifs de 145 % sur les jouets importés de la Chine continentale en avril, beaucoup y ont vu une mesure audacieuse pour protéger les emplois américains. Mais la dernière enquête de l'Association des jouets révèle une réalité brutale : près de la moitié des 400 entreprises de jouets américaines mettent en garde contre le risque de faillite d'ici quelques mois.
La flambée des coûts n'est pas qu'une question de chiffres dans un bilan. Comme l'a dit Trump, "Les enfants américains auront deux poupées au lieu de trente." Cette formule accrocheuse souligne un avenir de choix limités et de prix plus élevés.
Imaginez parcourir un marché à Dakar, négocier pour des poupées vivement tissées à la main – maintenant imaginez les magasins de jouets américains face à des droits de douane de 145 % sur les importations de la Chine continentale. Des stands animés de São Paulo aux marchés de rue d'Accra, les entrepreneurs observent comment ces tarifs redéfinissent les chaînes d'approvisionnement mondiales.
Les petits fabricants, pressés par les lourds droits, ont peu de marge de manœuvre. Ils peuvent soit répercuter les coûts sur les consommateurs, rendant les jouets plus chers, soit fermer définitivement leurs ateliers. Les deux scénarios signifient moins de designs innovants et moins de petites entreprises prospères.
Pour les jeunes professionnels, les étudiants et les communautés de diaspora qui suivent le commerce mondial, cette histoire est une leçon vivante : les politiques protectionnistes peuvent échouer. En voulant protéger les emplois, elles risquent d'étouffer la diversité économique, l'innovation et le choix des consommateurs – de Lagos à Lima.
La question qui se pose maintenant est de savoir si ces tarifs feront tourner les usines ou laisseront commerçants et enfants avec beaucoup moins d'options.
Reference(s):
Trump: American kids will have '2 dolls Instead of 30' due to tariffs
cgtn.com