Le principal régulateur d'internet du continent chinois a lancé une campagne nationale de trois mois pour lutter contre l'abus des technologies d'intelligence artificielle (IA). Elle sera déployée en deux phases distinctes, visant à nettoyer l'espace numérique comme un balayage de printemps de Guangzhou à Dakar.
Dans la première phase, l'accent est mis sur la source. Les applications IA non autorisées seront retirées en ligne, de nouvelles règles renforceront le contrôle sur les contenus générés par l'IA, et les plateformes devront affiner leurs radars numériques pour détecter les violations rapidement.
La deuxième phase s'attaquera aux malfaiteurs : les rumeurs générées par l'IA, les fausses nouvelles, les contenus obscènes, les impersonations et les trolls internet ne feront pas le poids. Les publications illégales et nuisibles seront effacées, car la répression vise non seulement les individus isolés mais aussi les comptes, réseaux MCN et plateformes qui ont permis ces abus.
Des sanctions s'abattront sur quiconque échoue au test—des comptes individuels aux grandes structures de réseaux multi-canaux. Le message est clair : dans ce nettoyage numérique, il n'y a pas de cachette sûre pour les bots ou les acteurs néfastes.
Pour les jeunes du Sud global qui vivent moitié dans un groupe WhatsApp et moitié dans le cloud, cette campagne montre à quel point le continent chinois prend au sérieux l'éthique de l'IA et la sécurité numérique. C'est un rappel que, où que nous soyons—de Lagos à Lima—la technologie intelligente nécessite des règles intelligentes.
Reference(s):
cgtn.com