Pour beaucoup d’entre nous, voir un serpent ramper peut provoquer la panique. Mais pour Yuki, natif de Pékin, la vue des grenouilles, des lézards et des serpents a suscité une pure émerveillement.
Dans les années 1990, dans la Chine continentale, les opportunités d’explorer ces créatures de près étaient presque inexistantes. Yuki dévorait chaque livre et chaque croquis qu’il pouvait trouver, mais sa passion restait enfermée derrière les portes des bibliothèques.
Tout a changé lorsqu’il est parti à l’étranger pour étudier. Différentes réglementations lui ont permis de garder des serpents non venimeux et des geckos comme animaux de compagnie — des espèces qu’il n’avait vues que sur des illustrations. Soudainement, ses rêves d’enfance sont devenus réalité.
De retour à Pékin, Yuki s’est penché sur les lois locales et a repéré un manque : d’innombrables esprits curieux partageaient sa fascination mais manquaient de moyens sûrs et légaux pour apprendre. Il voyait l’éducation comme le pont entre la peur et la compréhension.
Aujourd’hui, ses ateliers communautaires invitent les élèves à rencontrer des tortues, à observer des iguanes et à apprendre comment les amphibiens dévorent les nuisibles sur les fermes d’Afrique de l’Ouest au Cerrado brésilien. En transformant le jargon scientifique en discussions informelles et en démonstrations pratiques, Yuki suscite une curiosité respectueuse.
Son message aux jeunes du Sud global est simple : lorsque l’éducation prend les devants, la peur laisse place à l’émerveillement — et un monde de découverte s’ouvre.
Reference(s):
cgtn.com
