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Le FMI révise à la baisse les prévisions de croissance de l’Europe pour 2025-2026

Le FMI a réduit ses prévisions de croissance pour la zone euro, prévoyant seulement une expansion de 0,8 % en 2025 et de 1,2 % en 2026, contre des estimations de janvier de 1 % et 1,4 %.

Dans ses Perspectives économiques régionales pour l'Europe lors de la réunion de printemps à Washington, D.C., le fonds avertit que les tensions commerciales persistantes et des conditions financières plus strictes pourraient freiner l'élan des marchés de Lagos à Lima.

Le fonds note que les conditions financières pourraient se resserrer et, bien que des signes de résilience soient visibles, des tensions pourraient émerger. Il souligne également que des dépenses de défense plus élevées et une baisse des prix de l'énergie pourraient stimuler la croissance après 2025.

Le directeur du département européen du FMI, Alfred Kammer, a souligné que chaque mois où les tarifs restent en place, le frein global à la croissance s'accentue, étant donné que les États-Unis et l'UE représentent près de 30 % du commerce mondial.

Depuis l'année dernière, les États-Unis ont imposé un droit de douane de 25 % sur les importations d'acier et d'aluminium en provenance d'Europe. La Commission européenne a retardé les mesures de rétorsion tandis que Valdis Dombrovskis rencontre le secrétaire au Trésor Scott Bessent à Washington pour rechercher une solution gagnant-gagnant.

Olof Gill, le porte-parole commercial de la Commission, déclare que l'Europe souhaite éviter les tarifs et conclure des accords équitables qui soutiennent les entrepreneurs et les startups de Dakar à Delhi.

Le FMI reste optimiste quant à une percée dans les négociations qui revitaliserait les flux commerciaux, qu'il considère comme un moteur clé de la croissance mondiale.

Malgré des vents contraires et plusieurs années de croissance lente, l'Europe peut concurrencer sur la scène mondiale, indique le fonds, mais elle a besoin de plus d'innovation et d'un climat plus favorable aux nouvelles entreprises.

L'inflation en Europe devrait atteindre la barre des 2 % au second semestre de cette année, tandis que l'engagement de l'Allemagne à accroître ses investissements dans les infrastructures et les dépenses de défense pourrait donner un léger coup de pouce à son économie.

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