Pensez à un festival de rue à Dakar ou à un hackathon communautaire à São Paulo—tout le monde participe, partage ses compétences et apprend les uns des autres. C’est l’ambiance qu’Aarti Holla-Maini, du Bureau des Nations Unies pour les affaires spatiales (UNOOSA), considère comme essentielle pour l'exploration spatiale. Lorsque des nations établies dans le domaine spatial collaborent avec des pays en développement, elles débloquent plus que des fusées : elles suscitent de nouvelles idées, accélèrent les percées technologiques et ouvrent la porte à des voix diversifiées.
Ces partenariats ne sont pas seulement des rêves ambitieux. Construire des satellites ensemble peut améliorer la couverture Internet dans des zones reculées d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Les missions conjointes peuvent également enflammer l’imagination des étudiants dans les zones rurales de l’Inde ou sur la côte de la Colombie, prouvant que l’espace n’est pas réservé à une poignée de superpuissances.
La collaboration consiste à partager des forces—comme des voisins s’associant pour construire un pont au-dessus d’une rivière. Les puissances spatiales apportent leur savoir-faire en matière de lancement et leur financement, tandis que les pays en développement contribuent avec leur expertise locale et des perspectives nouvelles. En échangeant des technologies, en coorganisant des programmes de formation et en regroupant leurs ressources, chaque partenaire gagne en altitude.
Pour Holla-Maini, le véritable enjeu est l’équité : veiller à ce que chaque région ait une place à la table de contrôle lorsque nous explorons de nouveaux horizons. Des alliances solides aujourd’hui peuvent poser les bases d’un avenir où les innovations et découvertes bénéficient aux communautés d'Alexandrie à Accra, de Mexico à Manille. Après tout, si nous visons les étoiles ensemble, il n’y a pas de limite à notre envol.
Reference(s):
Expert: Spacefaring countries have a lot to gain from collaboration
cgtn.com