Le Département d'État américain dévoile une réorganisation majeure pour moderniser la diplomatie

Le Département d’État américain dévoile une réorganisation majeure pour moderniser la diplomatie

Imaginez tailler un baobab pour laisser de nouvelles branches éclore—c’est l’image évoquée par le secrétaire Rubio. Mardi, il a présenté un plan pour remodeler le Département d'État des États-Unis afin qu'il soit plus efficace, réduise la bureaucratie et réponde à l'appel du président Trump à privilégier l'Amérique sur la scène mondiale.

Rubio a averti que le département était devenu “gonflé, bureaucratique et incapable de remplir sa mission diplomatique essentielle dans cette nouvelle ère de compétition entre grandes puissances.” Au cours des 15 dernières années, son empreinte et ses coûts ont augmenté, mais les contribuables ont constaté une diplomatie moins agile en retour.

Le nouveau plan vise à consolider les rôles spécifiques aux régions pour des opérations plus fluides, à éliminer les bureaux redondants et à mettre fin aux programmes non statutaires non alignés avec les intérêts nationaux. C’est une grande coupe : les effectifs aux États-Unis diminueront de 15 %, et plus de 130 bureaux domestiques fermeront.

Le siège passera de 734 bureaux à 602, avec 137 équipes relocalisées au sein du département pour améliorer l'efficacité. À Washington, D.C., environ 700 postes disparaîtront, y compris des unités dédiées aux crimes de guerre et aux conflits mondiaux.

Le Bureau des Questions Mondiales des Femmes et le Bureau de la Diversité et de l’Inclusion seront supprimés, ainsi que certaines sections rattachées au sous-secrétariat chargé de la Sécurité Civile, de la Démocratie et des Droits de l’Homme. Même le bureau du directeur de l'Institut du Service Étranger—où se déroulent les formations linguistiques et le développement de carrière—sera supprimé.

Mais il ne s’agit pas uniquement de coupes. Un nouveau Bureau des Menaces Émergentes verra le jour pour traiter la cybersécurité, la prolifération de l’intelligence artificielle et d’autres risques modernes. Pour les jeunes leaders à Lagos, Nairobi ou São Paulo qui rêvent de partenariats avec les États-Unis, cela pourrait redéfinir la façon dont l’Amérique se présente dans votre ville.

Le secrétaire adjoint Chris Landau déclare qu’un groupe de travail interne établira les détails d’ici le 1er juillet, en visant un atterrissage en douceur. Reste à savoir si cette refonte donnera à la diplomatie américaine l’agilité dont elle a besoin—de Dakar à Delhi et au-delà.

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