Voici le scoop : Au cours des trois derniers jours, l'armée israélienne affirme avoir mené plus de 200 frappes aériennes dans la bande de Gaza. Les cibles, selon elle, incluent des infrastructures militantes, des dépôts d'armes, des sites de lancement de roquettes et des positions de snipers. Parmi les morts figure Ahmad Mansour, un membre du mouvement Jihad islamique accusé d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre et dirigé des tirs de roquettes depuis.
Dans les quartiers Shabura et Tel al-Sultan de Rafah, les troupes auraient démantelé une "infrastructure terroriste," trouvant des grenades, des munitions et du matériel militaire. Le long du couloir de Morag récemment construit\u001A ce tronçon étroit isolant Rafah de Khan Younis et du reste de Gaza\u001A les forces ont déclaré avoir détruit des installations du Hamas et neutralisé plusieurs combattants.
Au nord, une frappe aérienne a touché un bâtiment avec des tunnels souterrains présumés, et des nids de snipers menaçant les troupes au sol ont été éliminés. L'agence de presse palestinienne WAFA a rapporté au moins huit morts civils lundi, avec des dizaines de blessés.
Pendant ce temps, l'agence de défense civile de Gaza a accusé les forces israéliennes d'"exécutions sommaires" dans le meurtre de 15 secouristes près de Rafah le 23 mars. Une vidéo d'un ambulancier, disent-ils, contredit l'enquête interne de l'armée, qui n'a trouvé aucune exécution mais reconnu des défaillances opérationnelles et limogé un commandant sur le terrain.
Cet incident de mars a coûté la vie à huit membres du Croissant-Rouge, six secouristes de la défense civile de Gaza et un employé de l'UNRWA. Les meurtres ont suscité une inquiétude mondiale concernant d'éventuels crimes de guerre, le commissaire aux droits de l'homme de l'ONU lançant l'alerte.
Le rapport israélien a ensuite ajusté ses chiffres, affirmant que six des tués étaient des militants, contre neuf dans un décompte précédent. La Société du Croissant-Rouge palestinien a condamné les conclusions comme étant "pleines de mensonges," accusant l'armée de rejeter la réalité sur le terrain.
Avec des besoins humanitaires croissants et le conflit ne montrant aucun signe d'apaisement, les jeunes de Dakar à Dhaka, de Lima à Lagos observent attentivement. Dans une région déjà éprouvée, les civils de Gaza cherchent un espoir\u001Acomme une graine de mangrove luttant pour germer après la marée.
Reference(s):
cgtn.com