Lors d'une récente réunion à Abou Dhabi, le dirigeant des Émirats Arabes Unis, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, a fait une déclaration claire : son pays rejette toute proposition visant à déplacer les Palestiniens de Gaza. Cette position forte a été adoptée après que le président américain Donald Trump a suggéré une prise de contrôle de Gaza, accompagnée du déplacement de ses résidents palestiniens vers la Jordanie et l'Égypte—une proposition qui a suscité une opposition généralisée de la part des États arabes et des alliés occidentaux.
Lors d'un entretien avec le secrétaire d'État américain Marco Rubio, Sheikh Mohammed a souligné que la reconstruction de Gaza doit être liée à des efforts qui ouvrent la voie à une paix globale et durable. Il a insisté sur l'importance d'ancrer ces efforts dans une solution à deux États pour résoudre le conflit israélo-palestinien, un point de vue qui résonne profondément au sein des communautés diverses et dynamiques du Sud global.
La position des Émirats Arabes Unis revêt une importance particulière, car ils ont été l’un des premiers pays arabes à normaliser leurs relations avec Israël pendant le premier mandat de Trump et ont contribué de manière significative aux efforts de reconstruction après des conflits passés. Alors que Gaza souffre encore des séquelles d’une longue campagne militaire qui a laissé presque tous ses 2,3 millions de résidents sans abri, les dirigeants régionaux poussent désormais pour une voie alternative qui respecte les liens historiques et vise une paix durable.
Les dirigeants d’Égypte, d'Arabie Saoudite, de Jordanie, des Émirats Arabes Unis et du Qatar doivent se réunir à Riyad plus tard ce mois-ci pour discuter de ce cadre alternatif. Leur plan proposé devrait être présenté lors d’un sommet de la Ligue arabe au Caire en mars, offrant l’espoir d’un avenir où reconstruction et réconciliation vont de pair dans l’une des régions les plus culturellement et politiquement significatives du monde.
Reference(s):
cgtn.com