Dans un retournement dramatique sur la scène politique, le président intérimaire de la Corée du Sud, Choi Sang-mok, a été inculpé par la police pour des accusations liées à une insurrection. Un groupe civique appelé Candlelight Action a déposé une plainte accusant Choi, qui est également ministre de l'Économie et des Finances, d'implication dans un complot soutenant la loi martiale d'urgence après la destitution du président Yoon Suk-yeol.
Choi a assumé la direction après la destitution du président Yoon et du Premier ministre, soulevant de sérieuses questions sur la responsabilité gouvernementale. Les accusations remontent à une réunion du cabinet où la loi martiale d'urgence a été approuvée—une mesure ultérieurement révoquée par l'Assemblée nationale sous de larges critiques.
L'unité spéciale du Bureau national d'enquête a également lié d'autres fonctionnaires à des accusations de trahison, intensifiant le drame politique. Notamment, le Premier ministre destitué Han Duck-soo a été convoqué pour un deuxième round d'interrogatoires, marquant une cas unique de répétition d'enquête sur la décision concernant la loi martiale.
Cette saga en cours se déroule dans un contexte de turbulences politiques plus larges en Corée du Sud. La motion de destitution contre le président Yoon, adoptée le 14 décembre, est maintenant entre les mains de la cour constitutionnelle pour jusqu'à 180 jours de délibération, nécessitant le soutien de six des neuf juges pour le démettre de ses fonctions.
Les jeunes professionnels, étudiants, et citoyens engagés à travers le Sud global suivent de près ces événements, y voyant un appel à la transparence et à la réforme dans la gouvernance. Alors que l'enquête se poursuit, les débats sur la responsabilité politique et l'avenir des processus démocratiques prennent de l'ampleur.
Reference(s):
South Korea's acting President Choi Sang-mok investigated by police
cgtn.com